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Assurance-vie 2018 : les meilleurs contrats

Il existe aujourd’hui plusieurs produits pour investir et épargner, qu’il s’agisse de préparer sa retraite, de se constituer un patrimoine ou de mettre son argent de côté : la Bourse avec les PEA, les livrets d’épargne ouverts auprès d’une banque, l’investissement immobilier ou encore les contrats d’assurance-vie.

Malgré une hausse des prix des logements dans les grandes villes et des taux d’intérêts qui devraient remonter en 2018 (pour atteindre environ 2 %), l’investissement immobilier reste un placement sûr et rentable à long terme, qu’il s’agisse d’acheter sa résidence principale ou d’investir dans l’immobilier locatif.

Après l’investissement immobilier, et malgré la baisse récente des taux (le rendement moyen des fonds en euros, composés à 80 % d’obligations, est en effet passé de 2,30 % en 2015 à 1,80 % en 2016), l’assurance vie fait aujourd’hui partie des placements préférés des Français. On compte près de 40 millions de bénéficiaires, une collecte qui se chiffre en milliards et 54 millions de contrats en France.

Un contrat multi-support permet de profiter de rendements intéressants et d’un régime fiscal privilégié : il est composé de fonds en euros garantis et sécurisés, et d’unités de compte, des supports plus risqués mais plus performants. Sa fiscalité est modifiée depuis le 1er janvier 2018 avec l’application de la « flat tax » et la hausse des prélèvements sociaux.

Comment fonctionne ce produit d’épargne et à quel régime fiscal est-il soumis ? Comment trouver la meilleure assurance-vie 2018, pour profiter du meilleur taux et de la meilleure rentabilité ?

1. L’assurance-vie : définition et régime fiscal

A. Comment fonctionne l’assurance-vie ?

L’assurance-vie est un placement financier qui permet de mettre son argent de côté et de le faire fructifier, pour épargner (pour sa retraite ou pour se constituer un complément de revenu) ou pour le transmettre (à ses héritiers au moment de la succession).

Le contrat d’assurance-vie est conclu entre un assureur et un souscripteur. Le souscripteur (l’assuré) paie régulièrement des primes à l’assureur qui, en échange, s’engage à verser une somme d’argent (correspondant au montant investi et aux intérêts générés) à un ou plusieurs bénéficiaires désignés. La somme est versée sous forme de capital ou de rente, à un moment déterminé (décès ou survie de l’assuré).

La loi prévoit que pendant les 30 jours qui suivent sa connaissance de la signature de l’acte, le souscripteur a la possibilité de se rétracter (délai de renonciation).

Deux types de contrats peuvent être conclus :

– l’« assurance sur la vie » : la somme d’argent est versée au terme du délai prévu, en une seule fois ou sous forme de rente ;
– l’« assurance décès » (en cas de décès) : la somme d’argent est versée au décès de l’assuré.

Les « primes » versées par le souscripteur peuvent être placées sur plusieurs supports d’investissement :

– les fonds en euros qui sont des supports sécurisés et qui offrent la garantie des sommes versées ;
– les unités de compte qui sont des supports plus risqués, mais plus rentables ; les versements peuvent être faits sur plusieurs types d’actifs (actions, obligations, matières premières, immobilier).

Les contrats multi-supports permettent d’investir dans différents supports (fonds en euros et unités de compte) : le portefeuille peut être géré sous mandat (par un professionnel, après analyse du profil de l’investisseur), ou géré directement par le souscripteur (gestion libre).

Leurs taux sont ainsi librement fixés par chaque assureur ; les rendements dépendent en effet des produits et des fonds sélectionnés (ceux investis en unités de compte dépendent par exemple de l’évolution des marchés immobiliers et boursiers, et leur taux ne peut donc pas être prévu à l’avance).

Des frais de gestion annuels sont prélevés par l’assureur : ils correspondent en général à un pourcentage du montant investi. Des frais de dossier peuvent également être facturés au moment de la souscription, ainsi que des frais de versement (à chaque versement, entre 3 % et 5 % du montant versé). Des frais d’arbitrage peuvent enfin être appliqués dans le cadre des assurances multi-supports, lorsque le souscripteur transfère une partie de son épargne d’un support à un autre.

Le bénéficiaire est librement choisi par le souscripteur et peut être modifié à tout moment ; il peut s’agir de son conjoint, de ses enfants, de son partenaire de Pacs, d’une association d’intérêt général… Le bénéficiaire est en général le souscripteur lui-même. Sa désignation dans l’acte n’est pas obligatoire (elle peut se faire dans un testament ou dans un acte authentique déposé chez un notaire).

Avant son échéance, le souscripteur peut mettre fin et racheter son contrat d’assurance-vie, pour retirer l’argent disponible : l’épargne n’est en effet pas totalement bloquée. S’il s’agit d’un rachat total, les garanties prennent fin. Dans le cas d’un rachat partiel de son épargne, l’antériorité fiscale et certains avantages liés peuvent être conservés.

B. La nouvelle fiscalité de l’assurance-vie en 2018

Le régime fiscal de l’assurance-vie demeure privilégié : même si cela dépend du type d’assurance, du type de sortie (en rente ou en une seule fois, rachat partiel ou total), ainsi que de la durée prévue, les gains (les intérêts et les plus-values) ne sont taxés qu’à la sortie, au prorata des sommes retirées. Les capitaux décès ne sont en général pas imposés. Dans certaines circonstances (comme dans le cas d’une invalidité, d’une mise en retraite anticipée, d’une liquidation judiciaire ou d’un licenciement par exemple), le rachat peut également échapper à l’imposition.

Une réforme fiscale (PFU – prélèvement forfaitaire unique) est entrée en vigueur au 1er janvier 2018 et concerne le rachat de certaines assurances : son application, ou non, dépend de la date des versements (avant ou après le 27 septembre 2017) et du montant total détenu (plus ou moins de 150.000 € sur l’ensemble des contrats). En revanche, la réforme de la « flat tax » (loi entrée en vigueur début 2018) ne modifie pas le régime fiscal des sorties en rente.

La « flat tax », ou le prélèvement forfaitaire unique de 30 %, ne concerne que les intérêts générés par les encours nets supérieurs à 150.000 € et les rachats d’une assurance de moins de 8 ans, pour les primes versées à partir du 27 septembre 2017. Certains rachats et revenus échappent à ce nouveau système de taxation : ceux versés avant le 27 septembre 2017 qui restent soumis à l’ancien régime fiscal.

– Rachats et sorties avant le 27 septembre 2017 :

Ils restent soumis à l’ancienne fiscalité.

Concrètement, si le souscripteur souhaite récupérer son épargne avant 8 ans, les intérêts des versements effectués avant le 27 septembre 2017 sont imposables au titre de l’impôt sur le revenu (IR) ou soumis à un prélèvement libératoire au taux forfaitaire : 35 % pour un retrait avant la fin des quatre premières années, 15 % pour un retrait entre la quatrième et la huitième année et 7,5 % au-delà de huit ans et après l’abattement annuel de 4.600 € pour une personne seule (ou de 9.200 € pour un couple).

Le contribuable doit également s’acquitter des prélèvements sociaux (CSG, CRDS,…), dont le taux s’élève à 17,2 % en 2018 (15,5 % auparavant).

– Rachats et sorties après le 27 septembre 2017 :

Pour les assurances de moins de 8 ans, les intérêts perçus sur les versements effectués à partir du 27 septembre 2017 (revenus mobiliers) sont soumis à la nouvelle fiscalité : l’épargnant opte pour la « flat tax » de 30 % (un prélèvement forfaitaire unique – PFU de 12,8 % + 17,2 %), ou pour l’IR.

Après 8 ans et après application de l’abattement annuel (4.600 € pour une personne seule / 9.200 € pour un coupe), ils sont soumis au PFL (prélèvement forfaitaire libératoire) de 7,5 % dans la limite de 150.000 € de cotisations nettes (auxquels s’ajoutent les 17,2 %, soit un total de 24,7 %). Au-delà de 150.000 €, ils sont soumis au PFU de 12,8 % (auxquels s’ajoutent les 17,2 %, pour un total de 30 %) ou à l’IR (sur option).

Le contribuable devra opter pour le PFU de 30 % ou pour l’IR au moment de sa déclaration de revenus.

Pour savoir s’il dépasse ou non le seuil de 150.000 euros, le souscripteur doit prendre en compte l’ensemble des contrats de capitalisation et d’assurance-vie qu’il détient (chez un ou chez plusieurs assureurs) : tous les ans (au 31 décembre de l’année qui précède le rachat), l’épargnant doit évaluer le montant total des versements effectués sur tous ces supports (et non la valeur de l’épargne et des gains), nets de remboursements.

Par exemple, s’il a placé 145.000 €, il restera en dessous du seuil, même si l’ensemble est valorisé à 170.000 €. S’il place 210.000 € mais rachète la même année 70.000 €, le montant net des versements est de 140.000 € et n’atteint donc pas le seuil de 150.000 €.

Le régime successoral de l’assurance-vie dépend quant à lui de la date de souscription (avant ou après le 20 novembre 1991) et de la date du versement des primes (avant ou après le 13 octobre 1998).

2. Classement assurance-vie : trouver le meilleur rendement en 2018

L’assurance-vie continue à séduire les Français, malgré la baisse de ses taux ; la majorité des souscripteurs est aujourd’hui âgée de 60 ans ou plus.

Comment être certain d’opter pour la meilleure assurance-vie en 2018 ? Parmi les placements les plus performants, comment choisir l’assurance-vie qui rapporte le plus ?

A. Meilleur rendement assurance-vie 2017 : critères et outils de simulation

En 2016, les contrats d’assurance-vie ont affiché des rendements entre 0,25 % et 3,60 %. Le contrat « Sérénipierre » du fonds en euros « Sécurité Pierre Euro » a servi à ses souscripteurs un rendement de 3,60 % ; le fonds « Suravenir Opportunités » a quant à lui offert un rendement de 3,10 % et le « Fonds Euro Allocation Long Terme – ALT» de Spirica a affiché un taux de rentabilité de 3,04 %. Tous sont des fonds diversifiés : ils contiennent plus d’actifs immobiliers et d’actions que les fonds en € classiques et sont plus difficilement accessibles.

Pour établir un classement et opter pour le meilleur rendement des contrats d’ assurance-vie en 2018, plusieurs critères doivent être pris en considération comme le montant des frais de versements, le mode de gestion, le type de support, l’historique de l’assurance-vie et de son rendement…

Plusieurs outils permettent de réaliser des simulations et d’établir un comparatif intéressant : ils permettent de comparer les fonds en euros ainsi que tous les contrats multisupports. Ils permettent également de connaître le montant des sommes disponibles à l’échéance, en fonction de la fiscalité applicable et du montant des frais facturés.

B. Meilleur taux assurance-vie

La publication des taux d’intérêt d’assurance-vie par les assureurs permet de guider l’investisseur dans ses choix.

Selon les estimations, le rendement net moyen des fonds en euros devrait être de 1,48 % en 2017 (1,80 % de rendement moyen en 2016 selon la FFA – Fédération française des assurances, soit 1,3 % net : baisse de 0,32 points).

– Les rendements 2017 de Primonial REIM

Le fonds en euros immobilier « Sécurité Pierre Euro » enregistre un rendement de 3,40 % en 2017 ; il est composé à 80 % de biens immobiliers et disponible via le contrat « Sérénipierre » de Primonial. Pour y accéder, l’épargnant doit investir au minimum 50 % en unités de compte et 35 % au maximum sur Sécurité Pierre Euro.

Le fonds « Sécurité Flex Euro » (toujours sur Sérénipierre) est investi en OPCVM à hauteur de 30 % ; il a affiché un rendement de 2,40 % en 2017, soit 0,25 point en plus par rapport à 2016.

Enfin, le fonds en euros dynamique de Primonial, « Sécurité Target Euros », a servi aux épargnants un rendement de 4,05 % en 2017.

– Certaines mutuelles au-dessus des 2 % de rendement :

Le contrat « Dynavie » de la mutuelle « Capma & Capmi » de « Monceau Assurances » a servi un rendement de 2,80 % en 2017. Les assurances de « La France Mutualiste » ont affiché un taux de 2,018 % et « Multeo » (de la GMF) a quant à lui présenté un rendement de 2,10 %. La « Maif » a également réussi à servir un rendement de 2,05 % à ses épargnants (contrat « Nouveau Cap » et PERP).

D’autres mutuelles affichent quant à elles un taux inférieur à 2 %, comme la Macif, la MAAF ou MMA.

– Courtiers en ligne : des taux supérieurs à 2 % en 2017 :

Le fonds en euros « Apicil Fonds Euros » est disponible sur de nombreux contrats d’assurance-vie proposés par des courtiers en ligne : « Linxea Zen » a servi en 2017 un rendement de 2,25 %, « Frontière Efficiente » un taux assurance-vie de 2,10 % et « Bourse Direct Vie » un taux de 2,20 %. « Euroflex » rapporte 2,60 % en 2017 et « Intencial Liberalys Vie », un contrat destiné aux conseillers en gestion de patrimoine, affiche un rendement de 2,05 %.

Une réforme des fonds en euros (projet de loi Le Maire) sera soumise au Parlement au printemps 2018 : son objectif serait de pouvoir financer le développement des petites et moyennes entreprises avec le capital dormant sur ces fonds, en prenant le risque de diminuer leur niveau de garantie.

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