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Les fonds de capital investissement (FCPR, FCPI)

Depuis que les marchés financiers ont ouvert leurs portes aux particuliers à la fin du XIXième siècle, ce qui était auparavant épargné devenait des sommes investies. Depuis plus d’un siècle, les supports d’investissement ont particulièrement évolué et pléthore de solutions sont disponibles afin de faire fructifier son épargne.

Cet enjeu d’enrichissement par les placements est d’autant plus crucial pour les ménages que l’inflation grignote vicieusement les revenus perçus. Les salaires, cachets, dividendes, honoraires (etc…) ne suffisent plus à subvenir aux besoins de tout un chacun sur le long terme. Calcul simple : de l’argent gagné une année X reposant sur des comptes courant se retrouve diminué de plus de 50% de son montant au bout de X+5 années avec une inflation avoisinant les 6%.

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Il est donc fondamental pour les particuliers d’enfiler le costume d’investisseur pour jouer avec les meilleures valeurs des marchés financiers. Communément, les particuliers vont souhaiter investir sur des valeurs de croissance lorsqu’il s’agit d’investissement financier. En effet, par définition, ces valeurs vont avoir des rendements supérieurs à la moyenne du marché, tant et si bien que l’enrichissement sera plus rapide. Les valeurs bénéficiant de cela ne sont jamais les mêmes d’une période à l’autre. Pour cette raison, les investisseurs doivent mettre en place des veilles et des arbitrages pour investir au mieux. Par exemple, aujourd’hui, l’armement est un enjeu central dans le contexte géopolitique de tensions internationales entre l’Ukraine, Hong-Kong, Taïwan ou encore l’Iran avec son annonce de fabrication de missiles hypersoniques. De fait, des fleurons de l’industrie de l’armement comme Dassault affichent de forts taux de croissance. Ils constituent donc ces fameuses valeurs de croissance.

Dans l’inconscient collectif, ces valeurs de croissance sont assimilées aux entreprises du CAC40, qui regroupent les quarante plus grosses valorisations françaises cotées en bourse. Toutefois, on peut trouver des valeurs de croissances dans des entreprises qui s’éloignent complètement du spectre de la Bourse de Paris, intégrée elle-même dans Euronext. Effectivement, il est possible d’investir dans le capital d’entreprises non cotées. L’absence de cotation n’est pas synonyme d’absence de performances. Au contraire, les entreprises non-cotées peuvent représenter un potentiel intéressant pour investir. Dans ces entreprises, on trouve ce que la nomenclature économique appelle les Petites et Moyennes Entreprises (PME). Selon l’INSEE, les PME sont les entreprises qui emploient moins de 250 personnes et produisent un chiffre d’affaires annuel n’étant pas supérieur à 50 millions d’euros. Cette typologie d’entreprises inclut de plus les microentreprises, regroupant moins de 10 personnes et un chiffre d’affaires inférieur à 2 millions d’euros. En France, les PME représentaient 96,1% du paysage des entreprises en 2018, soit exactement 3 779 880 PME. Parmi ces PME, en dehors de celles reprenant des activités déjà existantes, certaines mènent des actions innovantes ou créent des produits novateurs sur le marché. La dynamique actuelle veut que l’innovation s’accompagne de croissance. Ainsi, les PME fraîchement nées peuvent atteindre des valorisations phénoménales.

L’enjeu est alors d’investir au bon moment afin de bénéficier de cette croissance. Prendre part au capital de telle entreprise est donc une opportunité pour les investisseurs. Cependant, pour bénéficier de cela, encore faut-il savoir repérer les entreprises à potentiel de croissance supérieur à la moyenne de marché. Pour cela, le Private Equity remplit cette mission de valorisation d’entreprises non cotées permettant l’achat et la vente à des moments clés. Subséquemment, il est possible pour les investisseurs de bénéficier d’outils facilitant l’investissement dans de telles structures, innovantes et non cotées : les Fonds de capital-investissement. On distinguera dans cet article les Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI) et les Fonds Communs de Placement à Risque (FCPR), bien qu’il existe également les Fonds d’Investissement de Proximité (FIP).

Dans le cadre d’investissements financiers, afin d’établir une stratégie de diversification, il paraît essentiel de connaître des produits financiers qui sortent des comptes-titres ordinaires (CTO) ou des Plans d’Épargne Retraite, bien que ce dernier support soit un pan incontournable lorsqu’il s’agit d’investir. Mais ne mettons pas tous nos œufs dans le même panier et partons à la découverte des FCPI et FCPR pour goûter à des omelettes aux multiples saveurs…

Comprendre ce que sont les FCPI et FCPR

Avant toute chose, il paraît nécessaire de définir la notion de Private Equity afin d’introduire comme il se doit celles de Fonds Communs de Placement dans l’Innovation et de Fonds Communs de Placement à Risque.

Le Private Equity est un mode d’investissement qui est historiquement apparu afin de permettre une relance de l’économie en soutenant des activités innovantes à fort potentiel. En dehors de cet objectif de soutien, il permet d’investir dans des sociétés non cotées en bourse. D’abord réservée aux business angels, cette pratique d’investissement s’est progressivement démocratisée pour devenir accessible au plus grand nombre, dans une logique de participation des ménages à la dynamisation de l’économie, notamment française.

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L’investissement en Private Equity consiste donc en l’achat ou la vente de titres de sociétés non cotées, ayant donc des capitaux propres privés. Investir en Private Equity revient littéralement à investir dans l’économie réelle. Afin d’investir dans de telles structures, il est possible de passer par des sociétés ou des fonds. Le marché du Capital-Investissement (Private Equity de chez nous) concerne les particuliers en tant que personnes physiques ou des personnes morales qui sont alors des Limited Partners, soit des sociétés d’investissement, soit des acteurs institutionnels. L’investissement dans une société naissante ou une autre élargissant son capital ultérieurement à sa création constitue un investissement en Private Equity. Voici donc pour un court tour d’horizon sur le Private Equity.

Les Fonds Communs de Placement dans l’Innovation ainsi que les Fonds Communs de Placement à Risque sont tous deux des moyens d’investir dans le cadre du Private Equity. Ces deux fonds de capital-investissement permettent de répondre à un objectif : prendre part au capital de sociétés européennes non cotées innovantes pour prendre des plus-values au moment de la cession des titres de ces dites sociétés. Ils sont deux outils de diversification du patrimoine. De plus, ils permettent d’accéder à des rendements supérieurs à la moyenne du marché, cela couplé évidemment à plus de risques. Il est temps pour nous de détailler davantage au sujet de ces investissements.

Fonds Communs de Placement dans l’Innovation

Les FCPI datent de 1997 et font partie de la catégorie des Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) qui donnent accès à des réductions fiscales sous certaines conditions.

L’objectif est d’investir dans des sociétés non cotées, souvent des start-up, afin de bénéficier du potentiel de croissance et de l’innovation de telles entreprises. L’investisseur peut alors espérer créer une plus-value intéressante. La condition sine qua none pour bénéficier de cet avantage est de conserver les titres acquis pendant une durée minimum de cinq années.

Tout comme les FIP, les FCPI permettent d’investir à tous les stades de la création d’une société, dans la mesure où cette entreprise fait l’objet d’une prise de participation par des agents externes.

La croissance de telles entreprises s’explique fondamentalement par le côté innovant qui leur est inhérent.

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Fonds Communs de Placement à Risque

De leur côté, les FCPR sont des supports permettant d’investir dans des solutions diversifiées et indisponibles sur le marché boursier. Plus que les FCPI, les FCPR constituent des véhicules de placement donnant accès à des investissements particulièrement risqués.

Pour créer un FCPR, un minimum de 38 000 euros doit être réuni et au moins 50% des actifs doivent ne pas provenir des marchés financiers et donc ne pas être cotées en bourse.

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Ce type d’investissement ne doit pas représenter la majeure partie d’une stratégie patrimoniale en raison du risque qui lui est lié. Il peut constituer 1/10ième de l’allocation des biens patrimoniaux. Au-delà, l’investisseur s’expose à un risque de liquidité élevé et donc à une possibilité de perdre l’ensemble ou une fraction significative de son investissement.

Cependant, la deuxième face de la pièce « rendement/risque » permet à l’investisseur de bénéficier de rendements particulièrement juteux si l’investissement est une victoire. Dans ce contexte, il est primordial de choisir un gestionnaire qui sera capable d’aller la trésorerie de l’investisseur dans des sociétés prometteuses.

Dans les deux cas, les fonds sont régulés par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) et suivent l’objectif de diversification nécessaire dans une stratégie d’investissement. De plus, Il y a une réelle question de sens immanente à ce type d’investissement, dans le sens où l’investisseur s’engage pour des projets encore jeunes et en développement. Il peut ainsi soutenir des projets innovants tant sur le plan social, environnemental que scientifique.

Comment investir en FCPI/FCPR ?

Pour investir de la bonne manière, il est nécessaire de bien choisir le gestionnaire des fonds qui seront alloués.

L’expertise du gestionnaire se repère grâce à plusieurs caractéristiques. La diversification des allocations de la maison de gestion est un symbole d’expertise, même si trop de diversification sans aucune connaissance sur les sociétés n’est pas un bon signal. En l’occurrence, Un des critères nécessaires pour attester de l’expertise de la maison de gestion est la relation qu’elle entretient avec les sociétés dans lesquelles elle investit. L’information est un enjeu clé, il faut donc que le gestionnaire soit en capacité d’effectuer des arbitrages adaptés en fonction des fluctuations de l’activité économique et de ses conséquences sur le paysage entrepreneurial.

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L’ancienneté est également un critère permettant de sélectionner des maisons de gestion ayant une connaissance du marché et de son historique au niveau de ses performances. Ce point permet également d’analyser la résilience du gestionnaire face aux crises.

Le cabinet L&A Finance travaille conjointement avec une maison de gestion remplissant tous ces critères permettant de sécuriser l’investissement de ses clients.

Quels traitements fiscaux liés aux FCPI et aux FCPR ?

L’avantage de placements financiers en FCPI et FCPR est de bénéficier d’avantages fiscaux à la fois au niveau de l’impôt sur le revenu ainsi que sur des potentielles déductions fiscales.

Sous certaines conditions, 70 % du montant des plus-values dégagées grâce à l’investissement en FCPI ou FCPR peut être exonéré. Ces conditions sont les suivantes : le porteur physique des titres doit être résident fiscal en France, il doit s’engager à porter les parts pendant une durée minimum de 5 ans, les plus-values dégagées au cours de ces 5 années doivent être réinvesties et le porteur ne doit pas posséder plus de 25 % des droits dans les dividendes qui composent l’actif du fond.

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Ainsi, dans le cas où toutes ces conditions sont réunies, l’investisseur peut bénéficier à la fois d’une exonération sur le montant des plus-values, mais également sur l’impôt sur le revenu. Dans le cas où une de ces conditions cesserait d’être respectée, l’avantage fiscal disparaîtrait.

La défiscalisation due à la participation au capital de PME innovantes est régie par l’article 199 Terdecies OA Code général des impôts. Néanmoins, dans tous les cas de figure, il y aura des prélèvements sociaux à hauteur de 17,2 %.

Toutefois, ce n’est pas cette seule défiscalisation qui doit motiver à investir en raison du fait que l’on s’expose à un grand risque.

Récapitulatif : Avantages et inconvénients des FCPI et FCPR

Ainsi, les fonds communs de placement dans l’innovation et les fonds communs de placement à risque constituent des investissements intéressants pour les particuliers en raison de leur rentabilité souvent avantageuse. De plus, il y a un réel intérêt à soutenir des projets novateurs et permettant le progrès au sein même de la société. Il y a une mission quasiment anthropologique.

Néanmoins, les avoirs placés dans les fonds susdits sont bloqués sur la durée de vie du fonds qui est souvent égale à 5 ans. L’investisseur place dans des sommes qui seront immobilisées.

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De plus, il y a un fort risque de perte en capital ainsi qu’un risque d’illiquidité.

Enfin, les FCPI et FCPR présentent tous deux des frais à l’entrée, à la sortie ainsi que pendant la possession des titres par les investisseurs.

De fait, comme évoqué précédemment, il faut s’en remettre à des professionnels afin de mettre en œuvre de tels investissements, professionnels qui sauront sélectionner des maisons de gestion qualitatives. Il est également primordial pour l’investisseur de lire le document d’information clé pour l’investisseur. L&A Finance sélectionne des gestionnaires à partir de critères évoqués précédemment ainsi que d’autres et réalise de nombreux arbitrages afin de proposer les meilleurs investissements en temps réel à leurs clients.