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Assurance vie : Guide complet 2023

Une année assez mitigée pour l’assurance vie. En effet, même si ne nous connaissons pas encore le rendement moyen du contrat d’assurance vie, celui-ci devrait se situer aux alentours de 1,28%.

En effet, depuis plusieurs années maintenant le rendement de l’assurance vie s’érode à vue d’œil.

Toutefois, certains contrats d’assurance vie à architecture ouverte ont réussi à surfer sur la vague de l’inflation et ont limité la baisse.

Pourtant l’assurance vie reste un des meilleurs placements financiers et nous allons voir pourquoi.

Un peu d’histoire…

Le concept d’assurance vie actuel, est issu du financier italien Lorenzo Tonti et remonte à 1652. En effet, avec le soutien du Cardinal Mazarin, Lorenzo Tonti a dirigé une association de personnes qui ont investi des fonds pour un temps limité. A la fin de la période, l’association a été dissoute, et le capital accumulé au fil du temps a été distribué aux partenaires survivants au prorata de son investissement initial.

Avec la création de la Compagnie Royale d’Assurance-vie, un tournant important se produit en 1787. Le but de l’organisation est de fournir une assurance incendie et une assurance décès. Selon la décision du Conseil d’État de 1818, l’assurance-vie viendra s’ajouter au côté des contrats déjà existants. Mais il faudra attendre les années 1900 pour qu’une véritable définition soit donnée à l’assurance vie.

En 1938, un code d’assurance spécifique à l’assurance vie viendra s’ajouter au code général créé en 1930. L’assurance vie va connaître un mauvais départ.

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Après la guerre 39-45, l’objectif principal était de reconstruire le pays et de retrouver l’espoir après ces années difficiles.

Au début des années 1960, l’assurance-vie a été « rajeunie », mais malheureusement, ce n’était toujours pas suffisant pour relancer ce type d’investissement.

Il est vraiment difficile, pour l’époque, de croire que des vendeurs directs inconnus viennent vendre des contrats d’assurance-vie.

Parfois, de si mauvaises images envoyées par des « professionnels » indifférents ont pour effet d’inciter à la méfiance des ménages.

Le début des années 1980 marque le retour de l’assurance-vie avec l’appui d’une nette amélioration de son image.

Cette mise à jour sera attribuée aux compagnies d’assurance, aux banques et aux associations d’épargne. Le résultat est la clarification et la moralisation de l’assurance-vie.

Les produits d’assurance-vie sont ainsi simplifiés, tout en bénéficiant d’une visibilité nettement améliorée. La personne qui souscrit une assurance-vie peut désormais analyser le coût des cotisations et les bénéfices qu’elle peut tirer de l’investissement.

Contrairement aux pratiques passées, l’assuré ne se retrouve plus piégé dans le contrat. Par exemple, il peut déterminer le montant de ses versements et retirer le montant souscrit sans être gêné par des pénalités importantes.

Les épargnants ont progressivement repris confiance dans l’assurance-vie et il s’avère que l’assurance-vie est particulièrement attractive en termes de rendement. Ainsi, en 1987, le taux de rendement d’Euro Fund Life Insurance a atteint 6 % après inflation. Au cours des 20 dernières années, le taux de rendement des fonds en euros a considérablement diminué, avec un taux de rendement total moyen de 3,78 % (sources de recherche FFA et faits et données). Cependant, la montée en puissance des contrats multisupport a limité cette tendance à la baisse. La qualité et la fiabilité de nombreux contrats d’accompagnement multiples ont séduit de plus en plus d’abonnés et sont devenus le premier choix de l’épargne française. Contrairement aux années 1960 et 1970, ce ne sont plus les vendeurs directs qui font du porte-à-porte, mais les assurés qui contactent les compagnies d’assurance pour souscrire une assurance-vie.

L’une des raisons de cet engouement pour l’assurance-vie est étroitement liée aux préoccupations à court et à long terme. Cette préoccupation concerne principalement les retraites, ce qui n’est pas surprenant.

En effet, avant préparer sa retraite n’était pas la préoccupation principale des Français.

C’est seulement au début des années 90 qu’on a commencé à s’intéresser aux risques liés au système de retraite.

Par conséquent, les particuliers qui ont à l’époque souscrit un contrat d’assurance-vie ont fait le bon choix, et ce type d’épargne est encore plus important aujourd’hui.

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Aujourd’hui…

Le secteur français de l’assurance vie s’inscrit dans un champ économique et réglementaire pleinement développé, et il fait preuve d’une incertitude croissante pour de nombreuses raisons.

D’une part, nous constatons que le secteur de l’assurance-vie se développe dans un nouveau contexte économique, marqué par la crise financière mondiale et des taux d’intérêt historiquement bas, ce qui a apporté une grande incertitude sur l’avenir du secteur.

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En pratique, un contrat d’assurance-vie est un véritable outil d’investissement financier qui offre diverses incitations fiscales et une rentabilité attractive, ce qui en fait l’un des investissements préférés des Français. C’est aussi un moyen de transmettre des capitaux et d’offrir des incitations fiscales à tous. Ainsi, l’assurance-vie épargne est avant tout un moyen d’augmenter son capital pour des projets personnels ou simplement de limiter le risque pour augmenter la trésorerie.

A noter que l’épargne est une source importante de financement de l’économie, elle fournit des ressources aux institutions financières (banques, assurances) qui peuvent mettre ces ressources en commun et les réinvestir sur le marché financier en échange d’un taux de rendement distribué.

Aujourd’hui, nous pouvons dire que l’assurance vie est un des principaux placements choisis par les particuliers pour se constituer une épargne.

Mais alors qu’est-ce que l’assurance vie ?

L’assurance vie est un produit d’épargne souple qui a un objectif financier.
En effet, l’objectif est de placer son épargne et de la faire fructifier.

Son fonctionnement est simple, en contrepartie d’une ou plusieurs primes investies sur le contrat d’assurance vie, l’assureur s’engage à verser un capital ou une rente à l’assuré à tout moment, si l’assuré est vivant ou si l’assuré décède, aux bénéficiaires désignés au contrat.

D’autre part, l’assurance vie peut être vue comme une enveloppe dans laquelle les assurés choisissent différents supports d’investissement. L’argent placé sur le contrat est investi sur le marché financier dans l’objectif de le valoriser et d’obtenir des plus-values. On distingue deux supports dans le contrat d’assurance vie, le fonds en euro et les unités de comptes.

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Le fonds en euro est un support financier spécifique au contrat d’assurance vie.

Il permet aux particuliers qui recherchent la sécurité ou ayant un horizon de placement à long et moyen terme de pouvoir épargner.

Les unités de compte quant à elles, sont des supports d’investissement qui offrent des perspectives de performances plus importantes que les fonds en euros.

Les unités de compte sont disponibles dans un contrat d’assurance multisupport.

Elles peuvent être tout type d’actif financier, qui sont sélectionnés par la compagnie d’assurance pour chaque contrat.

A noter que plusieurs modes de gestion sont disponibles dans un contrat d’assurance vie.

Le mode de gestion va déterminer de quelle façon seront arbitrées les sommes investies en unité de compte. En fonction du mode de gestion choisi par le souscripteur, la répartition des sommes au sein du contrat évoluera en fonction des années à venir, des objectifs fixés, du profil d’investisseur.

Ainsi, l’assurance vie est un contrat qui s’adapte parfaitement aux différents besoins d’épargne des assurés. Celle-ci peut être utilisé dans le cadre d’un objectif sur le long terme, comme la retraite, un investissement immobilier, la préparation de sa succession.

L’assurance vie est l’un des contrats les plus complets existant sur le marché.

Un cadre fiscal un peu spécifique

L’assurance vie jouit d’une fiscalité très privilégiée par rapport à d’autres contrats d’épargne ; que ce soit en cas de rachat, c’est-à-dire de retrait ou au décès de l’assuré.

C’est l’un des nombreux avantages de ce contrat.

À défaut de tout rachat, seuls les intérêts du fonds euros sont ponctionnés des prélèvements sociaux chaque année, à hauteur de 17,2 %.

Les plus-values éventuelles des unités de compte seront touchées par ces prélèvements qu’en cas de retrait.

La fiscalité en cas de rachat :

Lors d’un rachat partiel ou total, l’assiette taxable ; à savoir la somme qui sera soumise à fiscalité, ne se compose que des intérêts dégagés. Le capital ou la part de capital lors d’un rachat partiel ne s’intégrera jamais cette assiette.

La fiscalité en elle-même, en plus des prélèvements sociaux dépendra :

– De l’âge du contrat : moins de 4 ans, entre 4 et 8 ans, plus de 8 ans.

– De la date du ou des versements : avant ou après le 27 septembre 2017.

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De ce fait, il est possible d’opter pour l’imposition des intérêts au titre de l’impôt sur le revenu.

Il faudra alors les déclarer ou opter pour un prélèvement forfaitaire, différent selon que les versements aient été effectués avant ou après septembre 2017.

Il faut savoir que le prélèvement forfaitaire sera bien souvent, surtout dans le cas où le contrat est à maturité fiscale (après 8 ans), plus intéressant que la réintégration des intérêts dans vos revenus.

En outre, après 8 ans, il est possible de profiter d’un abattement annuel sur les intérêts de 4

600 € pour une personne seule et 9 200 € pour un couple. Ainsi, il sera possible d’effectuer des retraits importants chaque année sans être imposé dessus.

Quels sont les avantages du contrat d’assurance vie ?

Sur une longue période, le marché des actions offre de meilleures perspectives de rendement en contrepartie de fortes fluctuations à court terme.

Malgré ces fluctuations, les marchés actions offrent généralement les meilleures perspectives de rendement sur de longues périodes.

A l’inverse, les placements monétaires ne connaissent pas de fortes fluctuations mais offrent en contrepartie un rendement plus limité. La performance de chaque placement financier est caractérisée par son propre rapport rendement/risque.

Un outil de transmission

L’assurance-vie est aussi intéressante car elle a son propre cadre fiscal et juridique, et ses règles de succession et de transmission sont très favorables.

En effet, du fait de sa fiscalité avantageuse, l’assurance-vie est un excellent outil pour optimiser la transmission de patrimoine car celui-ci sort de la masse successorale.

Les contrats d’assurance-vie peuvent être traités hors succession sous certaines conditions, ainsi les bénéficiaires du contrat sont exonérés de droits de succession sur les versements reçus par l’assuré lors du décès de l’assuré.

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Le bénéficiaire est la personne qui reçoit les fonds du contrat d’assurance-vie au décès du souscripteur. Il est désigné dans la clause bénéficiaire du contrat d’assurance vie ou il faut se référer au testament de l’assuré.

Le choix du bénéficiaire peut se réaliser à tout moment avant le dénouement du contrat.

L’assureur versera les capitaux au dernier bénéficiaire désigné par le souscripteur. Ce choix est libre et le nombre de bénéficiaires n’est pas limité.

En revanche, ils doivent être déterminés et identifiables en temps voulu. Le bénéficiaire peut être une personne physique tout comme une personne morale.

De ce fait, l’assurance-vie est à privilégier pour transmettre un patrimoine à une personne éloignée ou un ami grâce à sa fiscalité avantageuse qui sort de la masse successorale du défunt.

A noter, qu’en succession plus le degré de parenté est éloigné plus les droits de succession sont élevés, jusqu’à 60% pour des personnes n’ayant aucun lien de parenté.

A l’inverse de la donation qui entraîne par nature un dessaisissement du bien donné, l’assurance-vie permet l’anticipation de la transmission du patrimoine en conservant la libre disposition du capital et en limitant les droits de succession.

Constitution de son patrimoine

Se constituer un patrimoine est devenu une préoccupation primordiale pour les particuliers.

Plusieurs objectifs peuvent être à l’origine de cette volonté, l’achat d’un bien, la recherche d’un revenu complémentaire, la préparation de sa retraite et de la transmission de son patrimoine…

De ce fait, il est important de bien choisir sur quel contrat il faut investir ses liquidités.

L’assurance-vie est aujourd’hui, le produit d’épargne préféré des Français.

En effet, le contrat d’assurance-vie permet de se constituer un capital et de la faire fructifier.

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Bien que l’assurance-vie soit généralement associée à l’idée de succession, l’objectif principal de tous les assurés n’est pas d’épargner pour léguer leur épargne aux bénéficiaires.

L’assurance-vie peut très bien être utilisée pour constituer un patrimoine financier intéressant.

Ce type de contrat permet au particulier d’épargner avec de réels bénéfices à moyen et long terme afin de se constituer et de diversifier son patrimoine.

Cette forme d’investissement est plus adaptée que les autres comptes d’épargne pour évaluer les actifs et capitaliser le montant versé.

En revanche, il est possible de retirer son capital du contrat à tout moment en cas de besoin, de projet ou de difficultés financières.

D’autre part, son avantage réside dans la durée de l’épargne. En effet, plus la durée d’épargne est longue, plus le contrat est attractif.

Ainsi, afin de se constituer un patrimoine financier attractif et de réduire avantageusement sa fiscalité, il est recommandé de souscrire un contrat d’assurance-vie jeune, et de conserver son contrat pendant au moins 8 ans afin de bénéficier l’antériorité fiscale de celui-ci.